Plan de l'article
Les maladies très 1.0 et des applications trop 2.0
Le déferlement de leur utilisation n’a d’égal que la puissance d’internet, c’est-à-dire illimitée. Les applications mobiles de « rencontres » connaissent un succès exceptionnel, et, les experts en MST s’interrogent sur leur impact quant aux moeurs sexuels de cette génération 2.0.
Les spécialistes sont inquiets pour la nouvelle génération
Clairement, l’objectif d’applications, comme GrindR, Tinder ou encore Happn pour ne citer qu’elles, est de faciliter les contacts entre leurs membres. Aussi, l’objectif avoué est de rendre encore plus simple la possibilité d’avoir des relations sexuelles, ne soyons pas dupes.
Lire également : Guide pour l’achat et l’utilisation du psyllium blond bio
En soi, l’objectif n’est pas de lutter contre les nouvelles technologies où d’entamer une detox digitale, mais bien de s’interroger sur l’impact à grande échelle de ces applications de « rencontres » sur l’accélération de la propagation des MST. Les experts sont particulièrement inquiets concernant la propagation du SIDA au sein des communautés hétérosexuelles, car ces applications sont souvent dédiées à ce public.
Clairement, il est possible d’avoir des relations très très facilement, et ce, tous les soirs de la semaine sans aucun souci. Face à cette multiplication des opportunités, les comportements deviennent de plus en plus laxistes, et, les moyens de protection ne sont pas toujours utilisés (préservatif masculin en premier lieu).
Lire également : Des lentilles de contact à réalité augmentée : l’information à portée de l’oeil
Une multiplication des partenaires qui fait trembler le monde 1.0
Les chiffres officiels, britanniques notamment, sont alarmants car il y a une recrudescence des cas de Syphilis et de Gonorrhée ces derniers mois. En effet, le nombre de cas a augmenté respectivement de 33 % et de 14 %, ce qui est tout simplement énorme.
Le lien entre cette explosion et l’avénement des applications orientées « rencontres » n’est pas prouvé, mais encore une fois, ne soyons pas dupes. D’autres chiffres donnent froid dans le dos comme l’explosion du nombre de cas de Gonorrhée dans l’Etat américain de l’Utah (+700 %). Idem dans d’autres Etats pour d’autres MST.
En somme, il faut rester très vigilant afin de ne pas tomber dans une forme de laxisme qui correspondrait à une mise à mal de nombreuses années d’efforts pour obliger les personnes à avoir le réflexe de se protéger.