La pilule constitue un moyen de contraception très populaire. Plus de la moitié des femmes âgées de 15 à 50 ans y font appel pour éviter les grossesses non désirées. Il faut savoir que ce médicament se décline en différents types qui possèdent chacun des caractéristiques propres. Il est indispensable d’en connaître les spécificités pour acheter la pilule contraceptive adaptée. Découvrez justement la différence entre les pilules de 1ère à 4ème génération.
Plan de l'article
Quatre générations de pilules
En France, on distingue quatre principales générations de pilules disponibles auprès des revendeurs spécialisés. Ces médicaments diffèrent suivant le type de progestatif(s) qu’ils renferment. Dans le jargon, on utilise le mot « génération » pour différencier ce contraceptif selon sa composition et son dosage en hormones (œstrogènes et progestatifs). Il faut également savoir que ces différentes générations diffèrent suivant les effets secondaires ainsi que les risques que leur consommation implique.
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Les différences entre les différentes générations
Avant tout, il faut comprendre qu’une pilule est généralement composée de deux types d’hormones, en l’occurrence un œstrogène et un progestatif. En fonction des spécificités de cette composition, on peut alors faire la distinction entre les quatre fameuses générations. Au fil du temps, tout a été mis en œuvre pour minimiser les effets secondaires sachant que la prise de pilule peut s’accompagner de seins qui gonflent, de nausées, de problèmes vasculaires ou encore de migraines. Parallèlement, il semblerait toutefois qu’il y aurait une augmentation des risques thromboemboliques pour les pilules les plus récentes.
Les 4 générations
- 1ère génération
La première génération de pilule a fait son apparition durant les années 1960. Elle présente la particularité de présenter un fort dosage en œstrogène. Elle renferme, en outre, de la norethistérone en guise de progestatif. La seule pilule de cette catégorie que l’on peut encore trouver sur le marché est « Triella ». C’est une pilule qui s’accompagne de nombreux effets secondaires, dont les troubles vasculaires, les seins gonflés, les migraines et les nausées.
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- 2ème génération
La deuxième génération de pilule a vu le jour durant les années 1970 et 1980. Elle est composée soit de norgestrel (ce qui est le cas de la pilule Stediril) ou de Lévonogestrel (ce qui est le cas de Minidril, Leeloo Gé ou encore Microval). Il convient de souligner que les pilules de cette catégorie font l’objet d’un remboursement allant jusqu’à 65 %.
- 3ème génération
La troisième génération de pilule a été disponible sur le marché durant les années 1990. C’est un produit qui est sujet à débat. Sa composition est basée sur trois nouveaux progestatifs qui occasionneraient des effets secondaires moindres. Ce type de pilule peut contenir du désogestrel (Cérazette, Desobel, Mercilon et Varnoline continu) ; du gestodène (Minesse, Harmonet, Tri Minulet et Minulet) ou encore du norgestimate (Trilest, Cilest, Triafemi et Effiprev).
- 4ème génération
La quatrième génération de pilule contient de la drospirénone en guise de progestative. Dans cette catégorie, on retrouve Jasmine, Jasminelle, Yaz, Convuline ou encore Rimendia.
Les personnes qui prennent une pilule appartenant à la 3ème ou à la 4ème génération doivent d’abord terminer la plaquette avant de changer de contraception.
Quelle pilule prendre ?
D’abord, il faut souligner que la prise d’une pilule ne doit surtout pas s’effectuer au hasard et une consultation médicale est indispensable pour être certaine de prendre le bon médicament. En outre, il existe des recommandations de l’Académie de médecine qu’il faut prendre en compte. Cette institution préconise notamment aux femmes qui ont plus de 35 – 40 ans et à celles qui souffrent d’obésité d’utiliser le moins possible les contraceptifs combinés pour minimiser les risques. L’Académie conseille même d’éviter toute prescription en premier recours étant donné le haut risque de thrombose veineuse en cas de prise de pilules de deuxième génération. Par contre, d’une manière globale, la pilule de deuxième génération est habituellement recommandée en premier recours lorsqu’il n’existe pas de contre-indications.
Attention, il faut également tenir compte du fait que chez les patientes qui sont en âge de procréer, la pilule combinée constitue l’un des principaux facteurs de thrombose veineuse pouvant évoluer vers une embolie pulmonaire. La consultation doit alors considérer les éventuels facteurs de risque, notamment le background médical et familial, le tabagisme, la tension artérielle sans oublier la glycémie. Dans tous les cas, les patientes doivent impérativement connaître les risques existants, les symptômes ainsi que les complications qui peuvent survenir.
Quid des mineures
Il faut savoir que les mineures qui sont âgées entre 15 et 18 ans peuvent obtenir gratuitement la pilule contraceptive en France. Elles bénéficient, en plus, d’une confidentialité, la prescription étant sous le couvert du secret professionnel. Dans tous les cas, une consultation reste toujours indispensable avant de prendre la pilule, quelle qu’elle soit.