Cancer du col de l’utérus : les chiffres clés

Le cancer du col de l’utérus atteint de plus en plus de femmes en France chaque année. Près de 3 400 femmes seraient diagnostiquées chaque année, et environs 1 000 même de la maladie.

Maladie d’origine infectieuse, le cancer du col de l’utérus évolue très lentement. Cette évolution est caractérisée par l’apparition de lésions précancéreuses au niveau du col.

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Généralement, ce sont des lésions bénignes et curables. Le cancer du col de l’utérus peut être évité, à condition de se faire dépister de façon régulière. La méthode de dépistage consiste en un frottis indolore, mais qui reste malheureusement inaccessible dans les pays pauvres ou en voie de développement.

Un cancer très répandu

 

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Ce cancer est dû à la persistance d’une infection par papillomavirus humains. C’est le deuxième cancer à atteindre le plus de femmes dans le monde. En effet, au cours de l’année 2002, 493 000 femmes sont diagnostiquées comme étant atteinte du cancer du col de l’utérus et 274 000 sont décédées des suites de la maladie.
Les femmes provenant de pays en voie de développement représentaient alors un peu plus de 83 % des cas recensés. Les pays industrialisés sont les moins touchés par ce type de cancer. En effet, les conditions d’hygiène sont meilleures dans ces pays. De plus, et le dépistage par frottis cervico-utérin a contribué à diminuer le nombre de malades ainsi que le taux de mortalité lié à ce cancer.

 

Les statistiques en Europe

 

En 2004, l’Union Européenne comptait 30 400 femmes atteintes de cancer du col de l’utérus. Il s’agit du neuvième cancer féminin en Europe. Sur ces patientes, 13 500 sont décédées des suites de ce cancer.
En France, ce cancer est le huitième cancer qui touche le plus de femmes. En 2000, le nombre de femmes atteintes de la maladie environnait les 4 000.

 

Le taux de femmes atteintes de la maladie amplifiait à partir de 20 ans. Le pic était quant à lui situé à la quarantaine, et diminuait de manière significative avant les 50 ans. Les femmes de moins de 70 ans décèdent rarement des suites d’un cancer du col de l’utérus, le risque étant plus élevé pour les plus de 85 ans.

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