Selon une étude française réalisée sur des femmes enceintes et infectées par le virus Zika pendant leur grossesse, l’ensemble des cas de microcéphalie était détectable bien avant la naissance. D’ailleurs, la crainte de donner naissance à un bébé atteint de ce type de déformation était de plus en plus grande dans plusieurs pays, notamment au Brésil et aux Caraïbes. En effet, la microcéphalie entraîne des conséquences très lourdes sur le long terme pour les bébés qui se retrouvent en situation de handicap permanent.
Une réelle frayeur pour les femmes enceintes
Récemment, l’équipe de http://biolab-martinique.fr/, s’est intéressé à une large part des bébés qui sont nés de mères porteuses du virus Zika pendant leur grossesse et chez qui les échographies prénatales n’avaient pas pu déceler des traces de microcéphalie. Autrement dit, des bébés dont on pensait se porter bien avant la naissance se sont retrouvés atteints de microcéphalie à la naissance. Ce qui avait réussi à créer une véritable psychose dans les Caraïbes amenant les bébés à abandonner tout projet d’enfant. Certaines femmes ont même dû interrompre leur grossesse. Aujourd’hui, le côté « détection » a beaucoup évolué et une simple échographie permet de détecter une microcéphalie bien avant la naissance.
Aujourd’hui, les enfants sur lesquels avait porté l’étude sont âgés d’un an et la plupart d’entre eux se portent très bien.
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Une large avance pour la France
En France, plusieurs cas de microcéphalie ont été découverts durant le pic d’infection en 2015. Cependant, le pays a su faire face et se positionne d’ailleurs comme un des premiers à améliorer ses moyens de détection aussi bien de la maladie que des cas de microcéphalie. Aujourd’hui, bien qu’il soit impossible de se prononcer sur l’avenir des enfants qui ont été étudiés, tout laisse croire qu’ils vont se porter bien à l’avenir. En effet, après la naissance le risque de développer des anomalies est particulièrement faible. D’ailleurs, environ 7% des enfants normaux à la naissance présentent plus tard certaines lésions, notamment sur le plan auditif. Cependant, il ne s’agit pas vraiment d’un handicap sévère.
Selon plusieurs spécialistes du laboratoire http://biolab-martinique.fr/, le gouvernement français a très bien réagi face à l’ampleur du phénomène et surtout proposé des solutions structurantes et durables. Il a aussi misé sur la précaution en instaurant une échographie par mois pour toutes les femmes enceintes à risques. La France a ainsi pu accumuler plusieurs données sur ses patients.
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