Serait-il possible de vaincre le virus du sida grâce à des anticorps de nos amis les lamas ? Une étude effectuée par une équipe internationale à la date du 18 décembre a révélé que le système immunitaire des lamas comporte certaines molécules qui pourraient être utilisées pour neutraliser une soixantaine de 60 souches du Sida. Après les chiens qui dépistent les MST, voici les lamas qui contrent le Sida.
Une découverte effectuée au cours des années 1990 est à l’origine de cette étude plutôt particulière. En 1993, une équipe de chercheurs découvrent que les camélidés, dont font partie les lamas, possèdent des anticorps qui pourraient servir contre le virus du sida.
A voir aussi : L’huile CBD, un produit aux multiples vertus
Ces anticorps seraient beaucoup plus efficaces, car ils sont essentiellement constitués que de deux chaînes principales de protéines, tandis que les anticorps classiques se composent de quatre grandes chaînes de protéines.
Cet anticorps, d’une très petite taille, peut facilement être introduit dans les cavités musculaires humaines. Mais il y a mieux : une chercheuse d’expliquer que versus les anticorps classiques, ils sont plus petits, plus réguliers et ils se révèlent moins chers à créer. L’idée a récemment été reprise et les recherches continuent pour déterminer s’il y a une possibilité d’utiliser cet élément pour combattre un fléau mondial.
A lire en complément : Le test de paternité ou de lien de parenté à acheter sur Internet
L’hypothèse est vérifiée plus de 20 ans plus tard. Un groupement de chercheurs parviennent à immuniser des lamas avec des virus du sida, et récupèrent alors quelques précieux anticorps qui seraient capables d’empêcher l’entrée du virus. Le travail des Français est confirmé par l’identification de nouveaux anticorps peu conventionnels. Les professionnels estiment que ces anticorps pourraient neutraliser plus de 60 souches provenant du virus du sida.
La nouvelle pourrait avoir une signification toute particulière pour le monde scientifique, car sur de nombreuses années de recherche, les méthodes de traitement développées en vue de prévenir ou de guérir le Sida se sont révélées inefficaces.
La maladie reste de ce fait une des plus contagieuses et des plus dangereuses observées dans le monde. Tous les pays sont touchés par ce fléau, et spécialement les pays africains qui sont majoritairement des pays en voie de développement et où les conditions sanitaires ne sont pas idéales.